La serre des répurgateurs

Salutation à tous, ici je poste la synthèse du roleplay qui s'est déroulé sur le Sanctuaire durant les mois précédents. Voici donc l'histoire qui va arriver petit à petit. En espérant qu'elle vous interessera.

La Serre des Répurgateurs.


Eric Von Drust avançait vers l’auberge que lui avait désigné son maître, c’était d’ailleurs plus un repère de mercenaires et de pirates qu’une auberge, l’endroit idéal pour recruter des hommes pour la quête de son ordre. Il entra dans la demeure miteuse, une bouffée de fumée sortit lorsqu’il ouvrit la porte.
Entrant il observa les « clients » de l’auberge, différentes races étaient représentées, des plus connues à aux créatures les plus étranges…
Les mercenaires le regardèrent lorsqu’il entra, puis retournèrent à leurs discussions. Il fit demander le silence et une dizaine de minutes plus tard les clients l’écoutaient.

« La capture d’une créature indigne de marcher sur cette terre est organisée par mon maître, une forte récompense sera offerte à toute personne l’accompagnant dans des terres obscures.
Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus pour l’instant, ceux qui sont intéressés peuvent venir s’inscrire auprès de moi, je leur donnerais le lieu de rendez-vous. »
Il observa les mouvements, son maître avait désiré donner le moins d’informations possibles, leur destination lui était d’ailleurs inconnue…

Rapidement Von Drust vit en tremblant une silhouette sombre se lever du fond de la taverne et s’avancer vers lui une bière à la main. Arrivé près de lui, l’humain –en étais-ce un ? - à la peau bronzée et aux traits orientaux lui dit d’une voix mystique :

« -Notez… Eldritch. »

« -B…bien, rendez-vous demain à l’aube à l’auberge des répurgés à la sortie de la ville. » Murmura Eric à voix basse.

Le dénommé Eldritch retourna s’asseoir et le messager respira, il devait absolument arriver à se maîtriser se disait-il lorsque la porte s’ouvrit et qu’une rafale de vent entra. Tournant la tête l’humain pensa que sa vie était terminée, s’avançant vers lui, un humain de forte stature pointa lentement un doigt vers le messager. Le visage de son interlocuteur était encapuchonné, et il était bien difficile d’affirmer sa race…

« -Euclycide. » Dit simplement la voix.

« C’est fait » Bafouilla Von Drust, mais avant qu’il ne puisse donner le lieu de rendez-vous la voix reprit la parole :

« -Je vais attendre le départ devant l'auberge, vous me verrez sans doute ! »

Et aussi rapidement qu’il était apparut, l’être encapuchonné disparu…
Suivirent un elfe voleur dénommé Aedril Nailo, un humain mercenaire à la peau basanée nommé Maro, un barbare ivre se prénommant Hurd auquel Eric dût répéter l’heure et le lieu de rendez-vous trois fois avec des mots simples.

Un homme l’aborda alors et lui murmura à l’oreille :

« -Innocientia Nihil Probat. »

Reconnaissant le mot de passe des répurgateurs de sa caste, Eric interrogea du regard l'étranger.

« -J'ai l'homme qu'il vous faut, déclara-t-il, Friedrich Von Hein. Il s'est jadis mit à mon service et il est d'un zèle exemplaire. Il ne me sera plus utile. Mon combat, je le mènerai seul... »

Le fidèle de Sigmar désigna le dénommé Von Hein, attablé à quelques mètres du comptoir. Lorsque Von Drust reporta son regard sur son interlocuteur il avait disparu…
Friedrich s’avança et murmura en caressant le manche de sa hache dénommée Bertha:

« -Je vous suivrai, et mon paiement se fera en nature. Tant qu'il y aura des impies à purifier, je serais avec vous, Von Drust... »

Arriva alors un nain complètement bourré qui puait la bière et qui était recouvert de cadavres de fourmies. Il attrapa Eric et lui dit alors que l’humain essayait de s’éloigner de l’haleine du nain :

« -T..Toi t’es mon pote ! Je… Je te suis où tu v..veux ! Parole de Gu…Gu…rdil ! »

Von Drust l’inscrivit dans le doute, et lui expliqua clairement où se rendre.

Les mercenaires déjà inscrits regardaient avec intérêt les nouveaux venus et le messager. Décidément Von Drust était de plus en plus mal à l’aise ici…

Un humain s’approcha un peu après les autres, il portait un bandeau sur un œil et ses cheveux noués en une longue tresse descendaient dans son dos.

« -Nergal » Dit-il sobrement. Von Drust hésita quelques instants en observant l’anneau avec lequel jouait le dénommé Nergal, et qui semblait avoir des propriétés peu communes puis acquiesça d’un signe de tête et ajouta le nom à la liste sans poser de questions après avoir donné le lieu de rendez-vous.

Il semblait que tous les membres inscrits étaient en train d’évaluer les autres et d’évaluer les risques que leurs compagnons représentaient…

Maro s’avança vers Nergal et lui dit, essayant d’entamer la conversation :

« -Bonjour à toi. On dirait qu'on va partir sur une même mission et je pense qu'il est préférable de ne pas instaurer un climat de méfiance au sein d'un groupe. Aussi, je t'offre un verre. »

Nergal finit par sourire et répondit :

« -Pourquoi pas...Maro c'est cela? Moi c'est Nergal. Le deuxième sera pour mon compte, camarade! »

Les deux humains conversèrent gaiement la soirée durant, les membres du groupe tentant parfois quelques rapprochements….

***

Le lendemain matin les membres de l’expédition arrivèrent à la petite auberge des répurgés, au Nord de la cité. Ils entrèrent un à un et le barman leur désigna une petite pièce au fond. Ils se rassemblèrent tous les huit autour d’une grande table où étaient posés divers parchemins dont une carte du Vieux Monde.
Ils attendirent quelques minutes avant que la lourde porte du fond ne s’ouvre, mais ce ne fut pas l’annonceur qui parut.
Un homme de grande taille enveloppé d’un lourd manteau de cuir les regarda les uns après les autres de son regard froid, une barbe naissait sur son visage dur.

« -Je suis Von Dralekt. Bien nous partons tout de suite, une charrette et trois destriers nous attendent. Ne perdons pas de temps.»

« -Excusez-moi, monseigneur… »Demanda Maro, « mais… où allons-nous ?»

Après avoir vu que les autres mercenaires semblaient se poser la même question, il posa un doigt sur un point précis de la carte. Un grand silence suivit alors que Von Dralekt ouvrait la porte et s’apprêtait à partir. Des murmures rompirent le silence, murmures où l’on pût comprendre ce mot :

« -Sylvanie…»


A suivre...

L’identité de la créature qu’ils devaient capturer ne semblait plus faire de doutes, un vampire, une créature de la nuit des plus dangereuse. Le petit groupe sortit lentement de la salle. Dehors une charrette et trois destriers les attendaient, Euclycide reprit son destrier drapé de noir et dont on ne voyait que les yeux en pensant :

« La Sylvanie… enfin j’y retourne… C’est donc pour cela qu’Ils m’ont conduit dans cette auberge, pour finir ce que j’avais commencé il y a si longtemps… »

Maro monta son propre destrier, tout comme Von Dralekt, les autres montèrent dans la charrette, sauf Hurg qui semblait vouloir marcher.

« -Que fait-tu ? » L’interpella Von Dralekt.

« -Dans mon pays les vrais hOmmes voyagent au pas de course, pas dans charrette. » Répondit le barbare (NdT :ses propos ont été traduit pour une meilleure compréhension)

« -Comme tu veux mais ne soit pas à la traîne. »

« Oké chef ! »

Le petit groupe se mit en marche, alors que dans son coin Maro murmurait :

« -Pourquoi me suis-je engagé dans cette mission ? La Sylvanie... c'est de la folie. Si je me désistais, personne ne m'en voudrait... Qu'est-ce que je suis en train de penser. Je n'ai jamais laissé tomber une mission à cause de sa difficulté, et ça ne commencera pas aujourd'hui. »

Von Hein, le fanatique, ricanait encore, il ne faisait que ça depuis la mention de la Sylvanie, assis aux côtés du nain qui semblait remis de sa soirée arrosée.

Le dénommé Nergal pointa son anneau devant lui et en jaillit un destrier qui semblait aspirer la lumière autour de lui. Von Dralekt le regarda d’un œil intéressé mais ne posa aucune question.


Après quelques discussions les camarades constatèrent que le chemin le plus sûr était le plus rapide, mais qu’une embuscade semblait évidente à environs trois jours de leur point de départ.

Les camarades essayaient de rompre le silence pesant des routes de l’empire mais la plupart d’entre eux étaient trop occupée à juger leurs alliés. La confiance ne régnait pas en maître sur la compagnie…

***
Un jour plus tard…

Le nain était en train d’observer Nergal lorsqu’une flèche se planta dans la charrette à quelques centimètres de sa tête, sans plus attendre il se jeta à terre, avec la dextérité d'un pachyderme rhumatisant, se redressa, et se tint près au combat. L'ennemi ne se montrait pas encore, sans aucun doute quelques brigands sans importance...mais tout de même des têtes à trancher en attendant le vrai combat!

Von Dralekt vit le nain sauter de la charrue, prêt au combat essayant de discerner un adversaire, avant que le chasseur comprenne ce qui se passait une flèche se planta dans le col de son cheval qui tomba, foudroyé par la mort. Dralekt se Releva et vit cinq brigands se positionner au centre du chemin, leur faisant signe de s’arrêter, tandis que cinq autres voyous apparaissaient sur les bords du chemin, arcs à la main.
Le petit groupe sembla étonné par cette action si rapide, mais en aucun cas affolé. En quelques secondes les brigands se trouvèrent face à neuf guerriers prêts à en découdre…

Le cheval de Maro succomba dès les premiers instants du combat, une flèche l'ayant atteinte dans le torse. Le colosse réussit à se rétablir de sa chute et sortit son épée à deux mains juste à temps pour parer un coup. Une suite de coups rapide vint à bout du brigand.
« On n'en a pas fini de ce voyage si on est interrompu incessamment par des brigands pitoyables. » Pensa le mercenaire.

Edritch se leva d’un bond et envoya un sort sur le brigand le plus proche de lui, qui fût tout à coup entouré d’un nuage de fumée.
L’un des brigands s'avança vers Gurdil. Il ne paraissait pas connaître les nains et pensait probablement que la taille de son adversaire jouerait en sa faveur. C'était sans compter la hargne au combat de Gurdil qui le chargea promptement. Il lui coupa une jambe, avant de remonter de l'aine à la carotide d'un revers de hache, puis il acheva le brigand d'un puissant coup à la tête, le tranchant littéralement en deux. Ses compagnons de combat regardèrent alors Gurdil avec étonnement, stupéfiés de la force de la magie runique ainsi que de l'habilité de la petite créature barbue. Alors que les combats se poursuivaient certains bandits commençaient déjà à fuir...

« -et lâches avec ça! » Grommela le nain qui s'étonnait lui-même, les fourmis étaient de bien moins valeureux adversaires et pourtant ses assaillants étaient de pitoyables combattants.

Nergal trancha la tête d’un brigand de son long sabre dans une charge féroce qui fût bien vite interrompue par la mort du destrier…

Le nuage magique provoqué par l’assassin se dissipa, laissant apparaître un corps gisant dans une flaque de sang. Eldritch monta sur la charrette et envoya un nouveau sort, étourdissant un humain qui allait s’en prendre à Maro, ce dernier le décapita promptement avant de décocher un coup dans la mâchoire d’un autre brigand. Il remercia le mage d’un signe de tête.

Nergal vit son adversaire se jeter sur lui, prêt à l’achever, mais la lame de l’étrange humain lui perfora la gorge et il s’effondra dans un bruit sourd. Le barbare asséna un coup de boule à un humain qui vit son visage défiguré et qui périt sous la puissance du choc. Un deuxième brigand attaqua le colosse mais ce dernier encaissa l’assaut avant de mettre son adversaire à terre. Von Hein avait lui aussi massacré ses adversaires dans un bain de sang.

Les aventuriers rangèrent leurs armes et reprirent la route, sachant qu’une embuscade plus dangereuse risquait de se produire dans deux jours…

désolé pour la médiocrité de la rédaction de ce chapitre, qui n'est qu'un copié collé du rp, avec les fautes en moins (ça fait beaucoup...)


Le petit groupe poursuivi son chemin sans difficulté pendant deux jours encore avant d’arriver dans la passe plus que propice aux embuscades, ils marchèrent plusieurs heures sans problèmes avant que la nuit ne soit avancée et que les chasseurs de vampires ne ressentent la fatigue. Ils établirent un petit campement et allumèrent un feu discret, sachant que de toutes façons ils étaient déjà repérés de puis longtemps. Après avoir prit un repas rapide ils s’endormirent, chacun prenant son tour de garde.

Le membre de l'ordre des répurgateurs observait la sombre forêt lorsqu’il entendit un cor retentir, puis un deuxième. Se relevant il cria à ses compagnons de se réveiller, ils émergèrent de leur sommeil rapidement et furent prêts à combattre alors que les premiers hommes bêtes chargeaient le camp. Le chasseur de vampire sortit son arbalète et tira un coup puissant, projetant une créature du chaos à terre, après avoir tiré deux autres flèches il lâcha son arme et sortit son marteau de guerre, prêt à combattre l’assaillant…

Euclicyde monta sur son cheval, il adorait combattre comme ça. Sa faux pendait sur son flanc droit, maintenu par un poigné ferme. Il vit alors un homme-bête assez imposant sortir des bois. Il fixa la créature, elle lui renvoya son regard. L'homme encapuchonné, commença alors à murmurer des paroles dans une langue morte. Dans la tête du gor, ces paroles raisonnaient, comme un écho. Il avait le tournis. Il remarqua que son nez saignait, et ses oreilles aussi. Il fit glisser ses doigts sur sa gueule pour essuyer le sang qui coulait, quand il remarqua avec effroi que la faux du mystérieux personnage se levé au-dessus de lui.

Aedril eu un sourire cynique, s'il détestait ôter la vie à des êtres humains, il n'allait en revanche pas se priver de tuer ces être dangereux et malodorant.
Il jeta sa dague sur le plus proche, lui perforant le bras. Le temps que l'homme bête examine sa blessure, Aedril, épées courtes sorties, s'était jeté sur lui, et sa tète tomba. Aedril évita le coup du gor suivant, et ouvrit le ventre de l'infortuné, quand il sentit un mouvement à sa gauche. Un ungor tentait sa chance avec sa lance, Aedril s'approcha pour en finir avec ce gêneur, mais deux autres gors sortirent des fourrés et s'en prirent à lui. Il para le premier coup, esquiva le second, et la lance fit voler sa chevelure brune. Il arracha celle ci des mains de l'ungor dans son dos, et la projeta sur le premier gors qui n'eu aucun mal à la dévier de sa hache, mais l'éclat du bois laissa une nouvelle opportunité à l'elfe pour frapper, enfonçant sa lame dans le cœur de son ennemi. Aedril esquiva le poing de l'ungor, et celui ci s'exposa à la gerbe de sang ayant appartenu à son confrère. De sa première lame, Aedril para le coup du gor encore vivant, et a à l'aide de la seconde, il traça une belle ligne rouge sur le buste du lancier. D'un estoc, il se débarrassa du dernier gor. D'autres hommes bêtes venaient, et Aedril se replia vers le carrosse, où ses compagnons de route se rassemblaient fasse à la marré. Il avait bien combattu, mais il doutait de pouvoir refaire ça tous les jours...

Maro profita du fait qu'il soit à pied pour ne pas perdre de temps à descendre de son cheval et se mit en position pour recevoir convenablement la charge. Un gor se jeta sur lui, maniant avec dextérité deux haches, légèrement rouillées mais il préférait ne pas voir leur efficacité. Il para les premiers coups de sa lame et recula légèrement pour se donner de l'espace. Les coups furieux de l'homme-bête se faisaient de plus en plus rapide et le colosse commençait à avoir du mal à les parer. Alors qu'il reculait en arrêtant les haches de son adversaire, il fit un brusque pas en avant et décocha un puissant coup de pied dans le ventre de son adversaire qui, surpris, vola à quelques mètres avant de retomber avec fracas sur le sol. Le mercenaire se précipita et le décapita avant qu'il ne se relève. Il n'aimait pas frapper les personnes à terre, mais contre des ennemis aussi dangereux, il valait mieux prendre les mesures nécessaires.
Il n'eut pas le temps de se remettre de la première charge que deux gors l'attaquèrent de suite. Il repoussa le premier en lui entaillant le bras mais le second, maniant une énorme hache le toucha au flanc, ouvrant une entaille importante dans son armure de cuir. Maro poussa un grognement de douleur et maintint à distance du bout de sa lame le second tandis que d'un crochet de son autre main, il gagnait un peu de répit. Puis il recula dans l'espoir que ses étranges compagnons lui viendraient en aide.

Gurdil avait bien entamé sa gourde de bière du bar qui lui restait encore, son sommeil était donc aussi lourd que paisible.
Mais quand on le réveilla, la colère de ne pouvoir cuvé tranquillement remonta à la surface et il se saisit de sa hache.
Devant lui arrivaient de nombreux gors. Déjà ses compagnons étaient l’œuvre. L’elfe se battait avec finesse et dextérité. - haaa je ne laisserai pas d'oreilles pointues me dépassé!!- il se jeta rageusement dans la mêlée. Sans chercher à réfléchir il coupa en deux un gors qui se présentait sur sa gauche, brisant l'arme et le cuir épais de celui-ci avec la même aisance. Mais il n'eut pas le temps de traquer un nouvel ennemi car il senti une vive douleur à l'épaule. Un coup de hache d'un des homme-bêtes avait réussi à traverser son armure séculaire et à faire une entaille dans son épaule. N'écoutant plus que sa haine, il chargea tête en avant dans le ventre du gors avant de lui piétiner la face des ses bottes.
Il aurait achevé cette misérable créature s'il n'avait entendu le cri de rage et de douleur d'un de ses compagnons. Chez les nains on n'abandonne jamais l'un des siens quel qu'il soit! Maro était en difficulté alors Gurdil n'hésita pas à traverser le camp de fortune à travers la bataille tout en criant - pour Grungniiiiiiiiiiiiiiii, Gurdil à ton serviiiiice- laissant inactif le bras endolori Gurdil prit sa lourde hache dans la main gauche et, faisant preuve d'une force dont il ne se savait capable, la lança sur le bourreau de son compagnon. Celle-ci se planta dans un bruit d'os et de chair tranchés entre ses deux yeux, s'enfonçant profondément dans son crâne.
A présent aux cotés de Maro, blessé lui aussi, il faisait face aux ennemis qui arrivaient. Gurdil récupéra sa hache, et saisit son bouclier, sachant qu'il en aurait certainement besoin, la bataille n'était pas encore finie.

Von Dralekt se jeta vers le premier ungor qui s’approchait de lui et le frappa de toutes ses forces, brisant le crâne de son adversaire dans un craquement sinistre, il fit alors un tour sur lui-même pour se retrouver face à un puissant gor. Celui-ci tenta de le frapper de sa hache mais le chasseur esquiva et le frappa dans les côtes, lui en brisant plusieurs, mais la créature ne sembla nullement affectée. Dralekt continua son combat mais se retrouva vite encerclé par plusieurs hommes bêtes…

Son incantation de bataille enfin terminée, Eldritch se lança dans la mêlée en pensant que le nombre et l'ardeur de ses camarades lui laissaient des occasions rêvées de lancer des sorts assez longs tels que celui ci. Il est en effet plaisant de disposer d'un pseudo sixième sens magique... Sans perdre le fil de ses pensées il avait déjà égorgé deux de ces viles créatures comme s’il allait cueillir des pâquerettes... Mais le combat était loin d'etre fini même si l'on pouvait d'avance prédire que la démographie des hommes bêtes dans la zone n'allait pas en croissant. Se concentrant sur le combat il choisit mentalement une cible qui paraissait avoir autorité sur les autres et commença à le contourner en prévision d'une attaque sournoise.

Nergal avait décidé de combattre à pied pour éviter que sa monture ne chute une seconde fois. Brandissant son sabre, il grimpa sur la charrette et bondi dans la masse des créatures semi-humaines. Il transperça de sa lame son plus proche assaillant, et la retira vivement pour parer un coup venant de la droite. Dégageant son arme, il s'apprêta à répliquer quand il sentit le sifflement menaçant d'un lourd gourdin venir derrière lui. D'un mouvement vif, il projeta sa dague dans son dos tandis qu'il bondissait sur le côté. Il ne fut malheureusement pas assez vif pour éviter l'assaut, et l'arme rudimentaire le frappa à la tempe. Du sang commença à couler sur sa joue, mais Nergal s'aperçu avec délectation que le lâche qui l'avait frappé par derrière était à genoux, sa dague plantée dans le front. La ressortant d'un coup sec, il recula lentement vers ses compagnons...

Von Hein se jeta sur un Gor armé de 2 haches et à la mine patibulaire et le débita en tranches avec une rapidité stupéfiante avant de prendre conscience d'une nouvelle menace au Nord Est.
-Chiens du Chaos! Hérétiques!
Et il se jeta sur la meute en hurlant son cri de guerre...

...Maro, maintenant Nergal, sans compter Gurdil, les éclopés se faisaient de plus en plis nombreux. La bataille était bien plus dangereuse que ce qu'il avait pensé au préalable. Certes les créatures impies étaient de moins en moins nombreuses mais la bravoure et l'énergie combative des ses compagnons étaient aussi en baisse.
Comme de nombreux nains avant lui, Gurdil se prépara à mourir en combattant, les armes à la main, avec le plus de cadavres d'ennemis autour de lui. Néanmoins il espérait ne pas être réduit à cette extrémité.
Après un coup d’œil à Maro puis à Nergal, il comprit qu'ils avaient entendu son message, et s'avança hache et bouclier à la main au devant des hommes bêtes.
Laissant derrière lui la charrette, il s'approcha d'eux. Il n'essaya même pas d'esquiver le premier coup qui alla ricocher contre son armure. L’impudent fut aussitôt soulager d'un des ses bras, il chut à terre, où Gurdil l'acheva d'une hache en plein thorax. Mais alors qu'il dégageait sa hache, il sentit un danger le menacer. Il leva son bouclier juste à temps pour parer le coup d'un gors qui venait de sa droite. Sous la puissance du choc il chancela.
Voyant la face difforme de son adversaire, il comprit immédiatement qu'il s'agissait de celui dont il s'était servi comme paillasson.
Ce gors d'une carrure assez impressionnante semblait d'humeur à sa venger. Or il ignorait sûrement que ce sont les nains les spécialistes de la rancœur.
Quoiqu’il en soit Gurdil était à terre, et les nains ne se battent pas parfaitement à terre. Il espéra que ces compagnons humains avaient saisi son attention de se porter au combat dans une charge furieuse et qu'ils n'étaient pas loin. Il se préparait à parer le coup dévastateur de son ennemi lorsque....

Maro usa de ses dernières forces pour planter sa longue lame à deux mains dans le cœur de l'homme-bête. Celui se retourna vers lui. Son faciès était déformé par une grimace de douleur mêlée d'incompréhension. Le vétéran retira sa lame et décapita son adversaire. Le colosse aida son ami nain à se relever. L'adrénaline avait peu à peu fait disparaître sa douleur à la côte. Il ne savait que trop bien qu'elle reviendrait encore plus forte après le combat, mais il lui fallait aider ses camarades. Voyant Von Hein charger 4 chiens du chaos en hurlant, il s'aperçut que deux fourbes hommes-bêtes allaient le charger dans le dos. N'ayant pas le temps de l'avertir, Maro bondit, fit un croche-pied qui fit tomber l'un des hommes-bêtes tandis qu'il trancha en deux l'autre au niveau de la taille. Le premier se releva cependant et il ne semblait pas content...