Voilà un petite nouvelle qu'elle vient d'être finie !
! Commentaire et critiques bienvenue ! Voilà la bête:
Point D'Entente
La navette toucha le sol.
« Enfin ! » se dit l’Auxiliaire Klint Vaugure, cela faisait bien trop longtemps qu’il attendait l’atterrissage. La sœur Dialogus, dont l‘armure était recouverte de traités, de psaumes et de litanies se plaça derrière lui. Elle n’avait pas encore allumée ses enceintes de communication, mais l’agent de l’Administratum pouvait sentir son souffle par-dessus son épaule.
Elle l’angoissait un peu. Elle qui était experte dans la traduction et les patois autres que le Haut Gothique, émérite du langage et de tout ce qui y touche, n’avait rien dit durant les 12 heures de voyage avant d’arriver sur la planète.
Se concentrant sur sa mission, il vérifia encore une fois que la balise était bien en place. Il ne fallait pas la perdre, ou bien, cette mission serait sa première et sa dernière. En effet, le monde de Prétentia V était au bord de la rébellion, et il lui était revenu la mission de calmer les agitateurs avant l’arrivée de renforts venant de Prétentia I, Prétentia II et Aculon, les planètes les plus industrialisées et les plus peuplées du système.
L’escorte se mit en place autour de Klint et de sa suivante de l’Ordo Dialogus. Les soldats qui constituaient cette suite étaient parmi les meilleurs de tous les régiments de la Garde de Prétentia I. Ces vétérans de nombreuses batailles avaient été rigoureusement sélectionnés pour faire partis de cette mission, car non seulement la paix qui régnait sur la planète en dépendait, mais ils devaient aussi protéger un des auxiliaires les plus jeunes de cette partie de la galaxie.
Dans un grincement qui crispa Klint, lequel se retint tout juste de porter les mains a ses oreilles, la passerelle de débarquement s’abaissa.
Elle entra en contact avec le plastacier qui constituait le sol de la piste d’atterrissage du quartier général de l’organisation menaçant de diriger la rébellion. Cette organisation était un culte qui avait prospéré dans l’ombre, la misère et la pauvreté ayant été un terreau fertile et il était maintenant la puissance majeure de la planète, prête à défier les autorités impériales. L’écrasante majorité des habitants du monde lui était sympathisante et se montrait de plus en plus hostile à « l’occupation » du sol par les « traîtres » à l’humanité…
Les négociateurs débutèrent leur descente de la passerelle. Klint resta bouche bée devant le spectacle qui s’étalait sous ses yeux. Des milliers d’ouvriers, travaillant dans d’immenses forges ; d’infinies chaînes de montages d’armes et de chars, le tout s’étalant jusqu’à l’horizon, dans l’ombre du Palais Gris. Cette construction gigantesque rivalisait même avec la demeure du gouverneur qu’il avait eu l’honneur de visiter voilà trois mois. Ce palais était tout simplement un mélange de beauté pure et de cauchemar insensé. D’immenses voûtes rappelant les plus anciennes bâtisses gothiques faites de pierres et de métaux, d’un noir profond comme une nuit sans lune, constituaient l’ossature de cette incroyable œuvre architecturale. D’étranges gargouilles, aux visages torturés, étaient fixées aux sommets d’arches dont les pans semblaient s’écouler comme des larmes de tristesse ou de colère, sur les façades des huit tours qui encerclaient le bloc central. Celles-ci s’élevaient vers les cieux et projetaient leurs ombres à des kilomètres à la ronde. Au sommet de ces donjons, on pouvait distinguer, au milieu des fumées et des vapeurs toxiques, quelques cadavres de traîtres fichés sur des piques.
L’escorte continuait d’avancer, se trouvant maintenant sur une passerelle reliant l’aire d’atterrissage au Palais. Sous eux, à quelques centaines de mètres, des machines et des rouages travaillaient, créant un brouhaha insoutenable. Ce bruit donnait le vertige à Klint, qui faillit défaillir quand son ouïe se trouva saturée. Les mécanismes donnaient naissance à un mélange de grincements métalliques, entrecoupés de crissements strident ou de chocs puissants. Ce vacarme insupportable, associé au stress de la mission donna a l’auxiliaire envie de vomir, une sorte de vertige.
Afin de se redonner du courage, il repensa à la récompense qu’il recevrait pour avoir fait gagner à l’Imperium des jours précieux dans la victoire contre ces traîtres.
Il fixa du regard le bâtiment dans lequel il allait pénétrer. Une aura étrange s’échappait de la construction. Plus il se rapprochait, plus il désirait la fuir, mais la sombre beauté qui s’en dégageait le forçait à avancer, bien au-delà du désir de gloire ou de récompense.
Klint se perdit dans sa rêverie pour n’en ressortir qu’à l’instant où lui et sa suite se retrouvait face à la porte d’entrée. Il pu remarquer qu’au dessus de cette dernière, se trouvait un tympan orné de multiples scénettes gravées, où l’on pouvait reconnaître d’antiques runes maléfiques.
« Où sommes nous donc tombé ? » se demanda alors l’auxiliaire, qui essuya la sueur dégoulinante de son front.
Il fut surpris par le sifflement que provoqua un cerveau crâne survenant dont ne sait où, et qui passa la porte avant l’escorte. Le suivant des yeux, Klint s’aperçut qu’un serviteur à moitié mécanisé les attendait. Sûrement pour les conduire à l’endroit où se tiendraient les négociations. Celui qui portait la balise de négociation jeta un dernier regard sur l’enfer industriel qui noircissait le ciel, et annonçait la mort et la guerre. Cette vision le marquerait jusqu’à son dernier souffle…
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Le valet cybernétique mena le cortège à travers ce qui était plus un temple qu’un palais. Ils traversèrent d’immenses salles, résonnantes de chants et de prières. Ils ne virent âme qui vive. Jusqu’à ce qu’après un escalier, le laquais robotisé les conduisent derrière un rideau rouge sang. Là, Klint et les autres purent entendre un discours, fort enragé.
Le serviteur tira le rideau de sorte que les émissaires impériaux puissent voir qui était l’auteur de ce prêche.
Là, ils purent voir un homme grand, mais mince, dont la voix grave et caverneuse n’annonçait en rien le physique. Il portait une vaste robe cérémonielle d’un brun sombre, à ses poignets des chaînes pendaient, aux bouts de celles-ci quantité de crânes et de poignards, autant de symboles qui rendaient le personnage à la fois puissant et ténébreux.
Klint porta alors son attention sur les paroles de l’homme qui leur tournait le dos, elles étaient incompréhensibles. Il regarda alors celle qui était ici pour justement l’aider à communiquer. Elle cherchait déjà dans d’énormes tomes et dans divers parchemins. Après quelques minutes, elle leva la tête et fit signe à son supérieur que le langage utilisé lui était inconnu. L’auxiliaire allait lui ordonner de chercher plus profondément, mais au moment où il s’apprêtait à la réprimander, l’homme qui n’avait cessé de parler, se mit à accélérer ses propos, tellement, qu’ils devinrent une sorte de mixe de tonalités, de timbres et de sons différents, envoyé à une vitesse tout bonnement prodigieuse. La vélocité d’élocution de l’inconnu évolua crescendo, tant et si bien, que Klint eût non plus l’impression d’entendre une, mais bien deux voix. L’agent impérial, de même que toute son escorte, resta abasourdi. Enfin, en terminant, le timbre de l’inconnu se calma, il leva les bras en l’air, chuchota quelques mots…et là, une immense clameur monta. En fait, le prêcheur se tenait sur une sorte de balcon, et à quelques dizaines de mètre sous lui, s’étalait une immense armée sur le pied de guerre. Quand il s’en aperçut, Klint fut horrifié. La mission diplomatique ne servirait pas a grand-chose ; cette horde était prête pour ravager la planète et annihiler les FDP.
Le chef, car il était évident maintenant qu’il était le chef de cette rébellion, descendit de son piédestal et se dirigea vers le serviteur robotique. Ce dernier marmonna quelques mots incompréhensibles, avant de se retirer. L’homme s’avança alors vers Klint, le saluant. Il avait un visage fin, charismatique. De longs cheveux d’un noir de jais encadraient son visage recouvert d’une capuche. Le dirigeant de la fratrie souris alors à l’émissaire.
« Soyez les bienvenus ! Veuillez me suivre dans une pièce où nous serons plus à l’aise.
-Bien ! Merci de cet accueil…monsieur ?
-Appelez moi Findrïl…
-Bien »
La suite arriva dans une grande pièce, bien éclairée, qui ne comportait que 3 chaises, autour d’une table. Les murs étaient cachés par de lourds rideaux sang et or. Ici aussi, la structure était soutenue par d’immenses arcs. La pièce était si démesurée, que le moindre pas trouvait son écho.
Findrïl se retourna, et demanda aux hommes qui accompagnaient la mission diplomatique de les laisser. Le capitaine des vétérans refusa, ce qui frustra le chef des rebelles. Celui-ci se mit alors à hurler sur le pauvre gradé, qui se trouva fort dépourvu. En effet, outre le fait qu’il se faisait humilier devant ses hommes, il sentait comme une sensation de peur qui émanait de Findrïl. Il sentait sa tension monter. La peur l’envahir, son front se mit à suer, et il ressentit un liquide chaud s’écoulant de son nez. Il y porta la main, et pu remarquer qu’il saignait du nez. Il recula alors en priant l’Empereur et en répétant avec une voix à peine intelligible :
« Héréticus…Hé…Héréticus… »
Se retournant en claquant la porte Findrïl dit à Klint et à la sœur dialogus :
« Reprenons donc… »
Les deux envoyés impériaux se regardèrent stupéfaits.
« Vous êtes donc ici pour parlementer ?
-Oui, nous représentons l’Impérium et nos supérieurs vous envoient cette balise, contenant leurs messages. Si vous vouliez bien y jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil. »
Findrïl alluma alors la balise, et une immense explosion balaya alors la pièce. Emportant les deux agents impériaux, qui s’étaient, bien malgré eux, sacrifiés…
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Bradgar sourit au son de l’explosion. Ses maîtres avaient eu raison, encore une fois… Bon, il avait perdu un des prêtres les plus charismatiques de son Ordre, mais le culte avait encore son chef !
« Bradgar ! Dit une voix à l’aspect métallique dans l’ombre.
-Oui Maaaîîître ?
-Suit nous !
-Oui ! »
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Kreeg avait arrêté de saigner du nez, cet hérétique lui avait fichu la peur de sa vie. C’était comme s’il s’était retrouvé en face du diable !
Mais, maintenant, leur mission était finie, il fallait qu’ils rejoignent discrètement la navette de transport.
Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque au détour d’un des longs couloirs du temple, il vit deux de ses hommes se faire faucher par des tirs de bolters. Alors, il les reconnut, des Spaces Marines. Il leva les bras, signala qu’ils étaient des envoyés impériaux. Mais, celui qui était apparemment le dirigeant des soldats d’élites, celui qui arborait d’énormes cornes sur son casque le cribla de bolt dans la seconde…et ainsi, tout les vétérans de Prétentia prime dépêchés pour cette mission périrent sous le feu des Marine du chaos.
« Quel carnage magnifique Seigneur ! Quelle superbe démonstration de votre puissance ! Quel…
-Silence ! Passons à la suite de notre plan ! Après la visite diplomatique, montre leur la puissance de ton culte, Bradgar !
-Oui maître…bien ! »
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Quelques semaines plus tard, alors que la plupart des troupe du système se battaient sur Prétentia V face à un culte de fanatiques bien équipés et surentraînés, la capitale , Prétentia Prime, fut ravagée par un raid de l’Alpha Légion. Les Marines du Chaos, bien que peu nombreux, mirent à sac la planète, celle-ci ayant envoyée tous ses homme sur Prétentia V…
Héri
